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Née au 5e siècle avant Jésus-Christ, mais soutenue au fil des siècles par de nombreux scientifiques, la panspermie est une théorie scientifique affirmant que la vie sur Terre est apparue à travers une contamination extérieure, venue de l’espace.
Notre biosphère aurait ainsi été contaminée par des germes de vie ou des bactéries qui se seraient déplacées entre les différentes planètes du système solaire. Ces voyages interstellaires auraient pu être réalisés sur des comètes et des astéroïdes.
La panspermie a été remise au goût du jour au 20e siècle par deux chercheurs : Fred Hoyle et Chandra Wickramasinghe. Ces derniers ont apporté leur pierre à l’édifice en élaborant une théorie cousine de la panspermie : la pathospermie. Celle-ci expliquerait selon eux l’apparition de nouvelles maladies sur Terre.
Chaque année, sur la Terre, ce ne sont pas moins de 500 tonnes de météorites qui s’écrasent, donc autant d’invités prestigieux pour tous les scientifiques adeptes de la théorie de la panspermie.
Si elles n’ont jusqu’ici jamais été prouvées, ces théories pourraient être avérées grâce aux prochaines missions de la Nasa ou de l’Agence spatiale européenne. Que ce soit sur Mars ou sur la comète Tchouri, la recherche de traces, présentes ou passées, de vie était au coeur des travaux.
En juillet 2001, dans le sud de l’Inde, plusieurs villages voient tomber une pluie rouge sang. Les croyants locaux y voient un signe des prémices d’une fin du monde annoncée, ou d’une invasion extraterrestre imminente.
Godfrey Louis, physicien de l’université Gandhi présent sur les lieux, va en profiter pour analyser cette eau étrange, due à des résidus de sable rouge provenant du désert d’Arabie, selon les sources gouvernementales. Sceptique, Godfrey découvre que ce ne sont pas des poussières, mais des particules vivantes, proches de l’apparence de globules rouges.
Pour confirmer sa découverte, Godfrey recherche alors l’ADN, et deuxième surprise, pas d’ADN.
Godfrey entre alors en contact avec un scientifique de renommée internationale, l’astrophysicien de l’université de Cardiff, Chandra Wickramasinghe. Ce dernier a collaboré, il y a de cela une quarantaine d’années, avec l’éminent astronome Sir Fred Hoyle, sur une thèse évoquant que la vie sur Terre, était due à des particules organiques qui jonchent l’univers et qui se seraient répandues grâce aux comètes venant heurter notre planète ; cette théorie a pour nom, la panspermie.
Le reportage nous emmène ensuite sur le lac Mono en Californie, dans les pas du professeur Richard B. Hoover, exobiologiste de la NASA et spécialiste des espèces extrêmophiles, qui sont l’objet de nombreuses études tentant à prouver que la vie peut se développer dans des conditions très rudes, et donc sur d’autres planètes dont le climat est particulièrement hostile.
Un autre personnage d’importance fait son entrée dans le documentaire, John D. Rummel, en charge de la protection de la planète rattaché à la NASA. La cellule dont il a la charge, a été créée à partir de la mission Apollo sur la Lune et ce, afin de prévenir toute forme de contamination extra terrestre, d’où à titre d’exemples, la mise en quarantaine de tous les personnels ayant mis les pieds sur l’unique satellite naturel de la Terre.
Si la panspermie était considérée il y a de cela seulement quelques décennies comme une pure hérésie scientifique, en revanche, ils sont de plus en plus nombreux aujourd’hui, émules de Chandra Wickramasinghe, à être persuadés que la vie sur Terre a été importée d’outre espace, en attendant la découverte de la preuve ultime venant accréditer ou discréditer définitivement cette hypothèse théorisée par la panspermie, qui laisse tout de même entrevoir de belles perspectives quant à la découverte de nouvelles formes de vie en dehors de la Terre.
Chaque année, sur la Terre, ce ne sont pas moins de 500 tonnes de météorites qui s’écrasent, donc autant d’invités prestigieux pour tous les scientifiques adeptes de la théorie de la panspermie.