Nous sommes en 1967, et la Guerre froide entre deux super-puissances continue de battre son plein. Et que pourrait-il y avoir de plus angoissant pour une nation sur le qui-vive que d’assister impuissante sur son propre territoire à la mise hors service de missiles balistiques nucléaires intercontinentaux ?
Au petit matin du jeudi 6 mars 1967, sur la base de l’US Air Force de Malmstrom dans le Montana, alors que l’aube dévoile à peine ses premières lueurs, la routine va laisser place à un évènement des plus surprenants, et la quiétude des militaires va rapidement se transformer en panique généralisée.
Au sein du centre de contrôle souterrain « Echo Flight » en charge de dix silos contenant des missiles nucléaires stratégiques « Minuteman », plusieurs rapports provenant de soldats à la surface et de techniciens de maintenance sur le tarmac firent état d’observations d’objets volants non identifiés aux alentours de la base, en forme de ‘soucoupes’, produisant des lueurs rouges. L’un des objets fut même aperçu précisément au-dessus d’un silo ; aussitôt l’alarme générale fut déclenchée.
Dans les trente secondes qui suivirent, le tableau électronique général de commande révéla le dysfonctionnement total (code « No-Go ») de chacun des missiles balistiques. Un par un les systèmes de commande des missiles devinrent inopérants, après avoir passé le statut « alerte ».
Quelque temps plus tard, le 24 mars 1967, à une cinquantaine de kilomètres de là, sur la base « Oscar Flight », responsable également de dix missiles nucléaires intercontinentaux, le Lieutenant Robert L. Salas reçut un appel d’un garde de sécurité affolé.
Après l’avoir informé que d’étranges lumières évoluaient au-dessus de la base, il lui expliqua qu’un objet volant non identifié se tenait en silence tout juste au-devant de la porte principale du bunker.
Il précisa que plusieurs gardes étaient prêts à faire feu et qu’un d’eux avait été blessé en s’approchant de trop près de l’objet.
Panne général des 10 missiles de la base Malmstrom
Soudain le code « No-Go » s’afficha sur le tableau de commande connecté aux silos. A nouveau, comme à la base voisine, les missiles furent mis hors service les uns après les autres. Salas en fit part immédiatement à sa hiérarchie, laquelle lui indiqua que des incidents similaires étaient survenus à « Echo Flight ». Les objets furent encore visibles par les témoins à la surface durant quelques minutes. Jusqu’en fin de matinée, les missiles dans la base restèrent toujours inopérants.
Boeing, contractant pour l’armée, responsable de la construction et de la maintenance des missiles, de l’infrastructure adéquate, ne put officiellement déterminer l’origine exacte de la panne en question. Un signal électromagnétique semblait tout simplement avoir été envoyé aux missiles afin de les désactiver, malgré les systèmes utilisés afin de protéger les silos de toute influence ou perturbation électromagnétique extérieure.
Il s’avère que lors de ces incidents aucune attaque en tant que telle n’a été signalée. Ceci pourrait laisser imager l’apparence d’un message : « Ne jouez pas avec les allumettes les enfants, vous risquez de vous brûler. Nous ne vous voulons aucun mal, mais voilà de quoi nous sommes capables. Vos armes les plus puissantes seraient inefficaces contre nous, car inopérantes selon notre bon vouloir« .
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