Des zombies déambulant dans des rues n’existent que dans les films d’horreur hollywoodiens, n’est-ce pas ? Eh bien, jusqu’à présent, c’était vrai.
Tout commence en 2009, lorsqu’une analyse épidémiologique menée par deux universités américaines (Carleton et l’université d’Ottawa) a fait ressortir qu’une épidémie de zombies lents était susceptible de conduire à l’effondrement de la civilisation, si elle n’était pas traitée rapidement. Sur la base de leurs modélisations mathématiques, les auteurs ont conclu que les stratégies offensives étaient beaucoup plus fiables que les stratégies de mise en quarantaine, en raison des divers risques qui peuvent la compromettre. Ils ont également constaté que l’élaboration d’un remède ne ferait que laisser quelques humains vivants, ce qui serait insuffisant pour ralentir le taux d’infection.
Sur une plus longue échelle de temps, les chercheurs ont constaté que tous les humains finiraient morts ou morts-vivant, car le principal risque épidémiologique des zombies, outre les difficultés pour les neutraliser, c’est que leur population ne cesse de croitre. Les générations d’humains « survivants » auront tendance à nourrir les populations de zombies, les dépassant ainsi en nombre. Les chercheurs expliquent que leurs méthodes de modélisation peuvent être applicables à la propagation d’opinions politiques ou de maladies ayant une infection dormante.
Les virus mutent sans cesse et beaucoup de choses peuvent les faire muter. L’exposition à divers produits chimiques, la chaleur, le froid, l’humidité, la sécheresse, la pression atmosphérique, la disponibilité des hôtes et même l’intensité des rayons ultraviolets peuvent et provoqueront sans doute des mutations. Le processus de sélection naturelle facilitera également la mutation de certains virus, ainsi que la disponibilité des nutriments, la réponse du système immunitaire de l’organisme et des erreurs dans leur réplication.