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Le plateau de Nazca et le siège de la civilisation homonyme qui se développa entre les II° et VI° siècles de notre ère.
Situées dans le sud du Pérou, dans une vaste région désertique de la pampa s’étend sur plus de 50 km, ces terres sont malgré tout très fertiles.
Aux marches de la zone où se trouvent ces mystérieux tracés, les Nazcas ont bâti la ville cérémonielle de Cahuachi.
Il s’agit sans doute d’une civilisation évoluée, bien qu’ignorant l’écriture. Rappelons seulement que le système d’aqueduc qui irriguait la ville est utilisé encore aujourd’hui.
La civilisation Nazca fleurit soudainement et disparut brusquement de manière tout aussi inexplicable.
Certains de ces signes sont de toute petite taille, d’autres mesurent jusqu’à 200 m de long.
C’est pourquoi ils sont reconnaissables seulement depuis le ciel, à une altitude que les Nazcas n’étaient sans doute pas capable d’atteindre. Ces 13.000 km de lignes creusées dans le terrain deviennent dès lors « l’énigme de Nazca ». Plus de 300 dessins qui représentent parfois des figures d’animaux vivant dans la région.
Géométrie du passé
Aucun de ces géoglyphes (c’est ainsi qu’on les appelle) ne présente d’erreur ni de repentir.
Certains experts pensent que les auteurs ont procédé en dessinant les figures sur du tissu, avant de les reporter à l’échelle sur le terrain, à l’aide de cordelettes, de piquets et de compas de bois.
Ils ont été réalisés en retirant le gravier et les petits rochers de surface, de manière à créer un vif contraste de couleur entre les pierres et le sol mis à nu.
Ensuite, ils ont été vraisemblablement conservés par leur usage même, car les Nazcas les parcourraient pendant les cérémonies religieuses.
En admettant que ces signes aient été tracés pour rendre hommage aux divinités… D’autres hypothèses
En 1968, l’astronome Gérald Hawkins de l’observatoire de Washington remarque dans les tracés du plateau de Nazca des alignements proches de ceux de Stonehenge.
La figure dite du « Grand Rectangle », notamment, aurait été aligné avec la constellation des pléiades en l’an 610. Date qui coïncide avec la datation indiquée par le Carbone 14 pour un piquet de bois retrouvés sur le site.
Des calculs effectués par ordinateur prouveraient cependant que cela fait simplement parti d’une statistique du hasard. Comme cela arrive souvent dans pareil cas de figure, certains évoquent les extraterrestres.
Malheureusement, encore aujourd’hui, la seule certitude concernant ce site est que son énigme se perd dans la nuit des temps.
Le mystère de l’araignée

L’araignée de Nazca (47 m de long)
« L’araignée » est une des figures les plus énigmatiques de Nazca (ci-dessus, une vue aérienne). Elle représenterait un petit insecte d’à peine 6 mm qui vit en Amazonie, dont l’organe génital mâle forme une excroissance pointue sur la troisième patte lequel n’est visible qu’au microscope. La gigantesque araignée de Nazca semble avoir cette même caractéristique. Nous sommes donc face à une double ligne : d’une part, pourquoi représenté ici une araignée qui vit dans des régions éloignées et, d’autre part, comment les Nazcas ont-il pu voir cet organe reproductif si caractéristique sans microscope ?
Le symbole de l’araignée est commun à de nombreuses civilisations anciennes, certains scientifiques pensent qu’elle représente la constellation d’Orion…
On termine avec une large image du colibri, mesurant 50 mètres de long.

Le grand colibri de Nazca, une figure longue de 50 mètres
Aussi, si les figures animales représentent les divinités animales du panthéon religieux des Nazcas, leur finalité et les raisons qui poussaient les Nazcas à les réaliser, ainsi que les lignes, restent mystérieuses…