Il y a 4500 ans, l’Europe du Nord émergeait lentement de l’âge de Pierre. Autour du bassin méditerranéen, les deux grandes civilisations grecques et romaines n’étaient pas encore nées. Au sud à l’extrême nord-est de l’Afrique, un événement sans précédent dans le monde antique était en train de se produire.
Sur les rives du Nil en Égypte, celle des trois pyramides colossales, monument à la gloire d’une civilisation éternelle.
Quatre siècles et demis avant la naissance du Christ, l’historien grec Hérodote découvrait l’Egypte avec stupeur. Ces merveilles étaient plus grandes que celle des autres pays. Les pyramides étaient les constructions les plus hautes du monde. Il y avait des allées bordées de sphinx, animal fabuleux, mi homme mi bête, de gigantesques piliers de pierre ou obélisque, des statues géantes de pharaons morts depuis longtemps et des momies enfermées dans des sarcophages en or. Partout apparaissaient les symboles énigmatiques d’une écriture sacrée.
Aujourd’hui franchissant les siècles, une civilisation qui a duré plus de 3000 ans nous parle encore du passé. Dès l’Antiquité, l’Égypte avait déjà une histoire qui remonte très loin dans le temps. Les années nous séparant de Cléopâtre-ni au premier siècle avant Jésus-Christ sont moins nombreuses que celles qui la séparaient des pharaons, bâtisseurs des pyramides. La civilisation égyptienne est si ancienne qu’elle est longtemps restée énigmatique.
Les Égyptiens eux-mêmes ignoraient leurs origines exactes. Hérodote a dit de l’Égypte qu’elle était le don du Nil. Mais les Égyptiens ont toujours été conscients de la précarité de la vie au bord du fleuve. Isolé par un désert immense, soumise aux caprices du Nil et du variation du climat instable l’Égypte a été en partie forgée par la rudesse de son environnement.
Les Égyptiens parlaient de chaos. Tapi dans l’ombre, les forces redoutables étaient prêtes à se déchaîner. Alain Mercier des catastrophes naturelles, il se raccrochait à une profonde croyance. Les dieux voulaient l’ordre et non le chaos.
Les Égyptiens attribuaient un caractère distinct à leur roi, c’était un Dieu vivant.