Il y a un demi-siècle, l’Homme s’est lancé à découverte d’un nouveau territoire : l’espace.
L’homme est allé dans l’espace pour la première fois en 1961 et à ce jour, seulement environ 500 astronautes se sont rendus dans l’espace. Les données sont donc assez limitées en qualité et en quantité et il est donc assez difficile pour les scientifiques d’étudier les effets de la vie dans l’espace. La plupart des données proviennent de séjours de courte durée et certains effets physiologiques apparaissant à long terme ne sont donc que très peu connus.
À titre d’exemple un aller-retour pour Mars, avec la technologique actuelle, est estimé à au moins 12 à 18 mois juste pour le transport. Or le record actuel du plus long vol spatial de l’histoire de l’humanité, détenu par le Soviétique Valeri Vladimirovich Polyakov est d’un peu plus de 14 mois d’affilée à bord de la station spatiale Mir.
Depuis, des centaines d’hommes se sont envolés au-delà de notre atmosphère. Mais l’espèce humaine n’est pas faite pour vivre dans cet univers.
L’absence de gravité, les rayons cosmiques et le vide intersidéral mettent à chaque instant la vie des astronautes en danger. Se nourrir, se laver…
Les gestes les plus simples prennent une toute autre dimension. Alors, l’Homme pourrait-il résister à un séjour prolongé dans l’espace ?
Vivre en apesanteur représente son lot de défis quotidiens. Après tout, le corps humain est conçu pour fonctionner sous l’effet de la gravité terrestre!
Pourrions-nous un jour nous installer dans des colonies spatiales… partir, pour ne jamais revenir ?