Un engin extraterrestre s’est-il écrasé, en janvier 1996, près de la ville de Varginha au Brésil, et a-t-il été récupéré en secret, avec ses occupants, par l’armée de ce pays ?
C’est bien ce que semblent révéler de nombreux témoignages, civils et militaires, qui ont été recueillis depuis cette date par des enquêteurs capables et motivés. Les premiers, et principaux enquêteurs sur cette affaire incroyable, Ubirajara Rodrigues et Vitório Pacaccini, ont pu recueillir très vite, avec leurs amis dans les quelques semaines suivant l’incident, une série de premiers témoignages concordants.
Ils se sont rendu compte que le secret militaire avait été vite imposé aux soldats ayant participé aux opérations, mais « le chat était sorti du sac » et l’armée n’a pu empêcher un certain nombre de témoins de parler, sous couvert de l’anonymat, qui ont été enregistrés, avec des copies de cassettes mises en lieu sûr.
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Résumé des événements de Varginha
En Janvier 1996, plusieurs personnes sont témoins de l’écrasement violent d’un OVNI près de la ville de Varginha, au Brésil.
Les pompiers municipaux, et ensuite l’armée, interviennent et s’interposent. Dans les jours qui suivent, d’autres personnes rencontrent des êtres non-terrestres tentant de se cacher ou de s’enfuir au quatre coins de la ville.
L’armée, puis des agents en civils se livrent à une véritable traque, capturant voire tuant ces êtres, dont certains sont de toute évidence blessés.
L’un d’entre eux est autopsié à l’hôpital de la ville, puis emmené en d’autres lieux. Les événements font grand bruit et sont rapportés par la télévision Mexicaine, puis font le tour du monde.
Un scientifique accusé d’avoir participé à l’autopsie des aliens décédés déclare qu’il ne pourra s’exprimer sur le sujet que dans quelques années. En Juin 1996, 15 témoins acceptent de parler et confirment l’implication de l’armée Brésilienne dans la capture des extra-terrestres.
Un autre témoin rapporte qu’on lui a offert de l’argent pour se taire.
Le cas de Varginha est unique en plusieurs de ses aspects. C’est tout d’abord une chance extraordinaire pour beaucoup de chercheurs d’avoir pu travailler sur un cas actuel et solide.
Des ufologues comme Stanton T. Friedman et John Carpenter, qui pour beaucoup sont en quelque sorte l' »élite » de la discipline.
Mais aussi pour des chercheurs Mexicains comme Ubirajara Franco Rodrigues et Vitorio Pacaccini qui furent les premiers à enquêter et firent connaître l’histoire.
Des chercheurs comme Stanton T. Friedman qui est devenu un expert dans le cas légendaire de Roswell et savent comment fonctionne la machine à secret, ce qui se révèle essentiel en cette affaire et pour les recherches concernant le destin des aliens décédés et vivants qui auraient été transportés vers la base de Albrook au Panama.
Les premiers témoignages: des sources différentes et concordantes
L’enquêteur Ubirajara Rodrigues
Le soir du samedi 20 janvier 1996, la ville de Varginha est parcourue de rumeurs sur la découverte d’une étrange créature.
C’est l’été, et dans cette ville prospère de 120 000 habitants de l’état de Minas Gerais, les nouvelles circulent vite.
Dès le lendemain, l’avocat et ufologue Ubirajara Rodrigues, habitant de la ville et connu pour son sérieux, recueille déjà plusieurs témoignages.
Les trois jeunes filles, Katia, Liliane et Valquiria
Les premiers lui paraissent fragiles, puis il est appelé par un commerçant, M. Milton, dont l’une des employées connaît trois jeunes filles qui disent avoir vu un être étrange en traversant un terrain vague.
Celui-ci les a effrayées au point qu’elles ont pris la fuite, croyant voir le Diable ! Voici ce qu’elles racontent à Ubirajara, qui les a retrouvées rapidement. Il a rencontré la mère de deux des trois filles, Mme Luisa da Silva. Celle-ci, d’abord réticente, a accepté de lui faire rencontrer ses deux fille et leur amie.
Katia Xavier, âgée 22 ans, est femme de ménage et elle est accompagnée ce jour là de ses deux amies plus jeunes, les sœurs Liliane da Silva, 16 ans, et Valquiria, 14 ans. Elles sont encore scolarisées mais elle l’ont aidée à préparer un déménagement.
Toutes trois reviennent de leur travail, ce samedi 20 janvier vers 15 h 30, dans le quartier de Jardim Andere, pour rentrer chez elles au quartier de Santana, situé juste au nord.
Varginha est bâtie sur un terrain vallonné, et ces deux quartiers, situés dans la banlieue est, sont sur des collines séparées par un petit bois et des prés en contrebas. Les trois filles ont l’intention de couper par un raccourci à travers bois, et elles sont en train de traverser un lotissement en friche de Jardim Andere lorsque, soudain, elle aperçoivent un être très bizarre, accroupi au pied d’un mur.
« Ce n’était ni un homme, ni un animal, c’était quelque chose de différent »
Cet être avait la peau brune, d’aspect huileux, avec des membres « comme du caoutchouc ». Sa tête, très grosse, était surmontée par trois protubérances arrondies.
Alors que les trois filles s’approchaient, la créature a tourné la tête vers elles.
Elles ont vu alors deux énormes yeux rouges qui les ont épouvantées, et elles ont pris la fuite en courant. Liliane, la sœur aînée, est restée un instant en arrière pour l’observer.
Elle a eu l’impression que la créature était intelligente et en état de détresse. On a dit qu’elles avaient senti une odeur très forte, mais plus tard, notamment lorsque le Dr Leir va les interroger en 2003, elles ne confirmeront pas cela.
A part ce détail, elles s’en sont toujours tenues à la même description. Les trois filles arrivent chez elles, très émues, et racontent leur aventure en pleurant à la mère des deux filles. Celle-ci s’arme de courage et va inspecter les lieux avec une voisine, mais l’être étrange n’est plus là.
Il reste cependant des traces de pieds bizarres, dans les herbes hautes, au pied du mur.
Ubirajara a été impressionné par la sincérité des trois filles, encore très émues, au bord des larmes lorsqu’il les a rencontrées.
D’autres enquêteurs ont eu la même impression. Notamment Roger Leir, et surtout le psychiatre américain John Mack, spécialiste de l’épineux dossier des histoires d’enlèvements, qui a pu lui les interroger en juin 1996, à l’occasion d’un congrès ufologique au Brésil. Après leur avoir parlé, le Dr Mack a déclaré que, si elles étaient des simulatrices, il était prêt à déchirer ses diplômes de médecin !
Mais qu’est-il advenu de cet être étrange qui semble avoir disparu ?
Les enquêteurs vont le découvrir grâce à d’autres témoignages qu’ils vont commencer à recueillir rapidement.
Révélations d’une infirmière de l’hôpital Régional
Très vite, des rumeurs orientent l’enquête vers l’un des trois hôpitaux de la ville, l’hôpital Régional.
Ubirajara Rodrigues réussit à parler à une infirmière qui, d’abord très réticente, lui raconte ce qu’elle a vu, après être assurée de son anonymat car elle est effrayée. Le dimanche 21 janvier, il y a eu une certaine agitation à l’hôpital.
Des médecins sont venus, qui n’étaient pas de la ville. Etaient là également la police militaire et des véhicules militaires. Une partie de l’hôpital était fermée, interdite d’accès, même au personnel.
Le lendemain, elle a été convoquée avec d’autres employés dans le bureau du Directeur qui leur a ordonné de ne rien dire de ce qui s’était passé : « c’était juste un exercice d’entraînement pour les médecins et les militaires ». Il les met en garde contre les questions qu’on pourrait leur poser, en particulier l’avocat Rodrigues.
« Vous devez tout nier », conclut-il.
L’histoire de Varginha se complique
Le mystère de Varginha s’est encore épaissi, avec de nouveaux témoignages sur des êtres qui auraient été aperçus plus tard, au cours des mois suivants.
C’est l’une des parties les plus bizarres de tout le dossier, sur laquelle on se perd en conjectures.
Le soir du 21 avril, trois mois après l’incident, une réception avait lieu, à l’occasion d’un anniversaire, au restaurant du zoo de Varginha. Vers 21 h, après le dîner, Mme Terezinha Clepf quitta la salle pour aller fumer tranquillement une cigarette dans la véranda, bordée par un épais fourré.
Et là elle eut un choc en apercevant tout à coup une figure étrange qui semblait l’observer, à seulement quelques mètres d’elle. Elle n’a vu que sa tête mais sa description colle bien avec celle des êtres de Varginha. A un détail près, qui n’est pas sans intérêt : il portait une sorte de casque ! Stupéfaite et effrayée par cette vision d’un être aux gros yeux rouges, faiblement lumineux dans l’obscurité, Mme Cabral a rejoint son mari, mais lorsqu’ils sont revenus voir ensemble, l’être avait disparu.
C’est à cet endroit que les 3 jeunes filles déclarent avoir aperçu la créature
Que penser de cela ? Etait-ce un survivant du crash ? Un autre témoignage le donne à croire, celui de la directrice du zoo, Mme Lelia Cabral, qui a constaté durant cette période la mort inexpliquée de cinq animaux.
Un autre témoignage est celui d’un étudiant en biologie de 21 ans, Ildo Lucio Gordino, qui dit avoir vu un être au bord de la route allant de Varginha à Três Corações, le 15 mai vers 19 h 30.
Il venait de ralentir dans un virage quand il a vu un étrange animal sur la route. Il a remis ses feux de route pour mieux voir. La créature s’est tournée vers lui et il a pu voir ses grands yeux rouges, mais elle s’est aussitôt protégé les yeux et s’est précipitée dans les fourrés.
Quand Ubirajara et Pacaccini ont enquêté, ils ont découvert que ce lieu était tout proche de la ferme de Eurico et Oralina de Freitas. Si ces témoignages sont véridiques, il y avait encore des survivants trois et quatre mois plus tard, mais nul ne sait ce qu’ils sont devenus.
Il n’est pas sans intérêt de signaler que, dans cette période, on a vu beaucoup d’ovnis dans la région…