En 2075, le niveau des océans a augmenté, ravageant les cultures, inondant nombreux pays, régions et îles. Les réfugiés climatiques, comme les qualifie le docu-fiction, se comptent par millions.

Le continent africain est devenu un immense désert. Le soleil brûle tout. Plus rien ne pousse. La population, dont Idrid et Faouzi constituent un exemple, est poussée à l’exode.

Le Nord se trouve alors confronté à l’arrivée massive de millions de réfugiés venus du monde entier. Des millions d’apatrides qui se rassemblent dans des camps où les candidats à l’immigration sont choisis selon des critères drastiques : état de santé conforme aux normes européennes, jeunesse, force physique et caractère docile…

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Comment sera la Terre en 2075 ?

Les grandes villes du monde ont interdit l’automobile; les grands axes sont occupés par des lignes de tramways et recouverts de bâches blanches pour limiter les effets dévastateurs d’un ensoleillement quasi-permanent. 80% de la population mondiale vit désormais dans les villes.

Dans le bordelais, l’augmentation de la température, le manque de pluie et les invasions de crickets mettent en péril les vignobles qui se transforment progressivement en orangeraies… Et même les orangeraies n’ont plus assez d’eau. Ailleurs, c’est la pluie qui fait des ravages, menaçant les digues, inondant des villes.

Un terrible scénario pour la Terre du futur

Dans le grand Nord, 100 000 km de banquise disparaissent chaque année. La fonte des neiges a ouvert une nouvelle route maritime entre le pacifique et l’atlantique. La pollution, les guerres, les changements climatiques, la déforestation ont eu raison de 40 % des espèces animales. L’eau, denrée rare, est devenue l’objet de guerres.

L’humain est la plus détestable des espèces qui peuplent la Terre.

Si l’humain est bien au centre des préoccupations du film, il n’est pas inutile de constater que le film « 2075 » diffuse une idée, souvent répétée comme un leitmotiv. Une idée qui finit par s’insinuer dans les consciences contemporaines: l’humain est la plus détestable des espèces qui peuplent la Terre.

Dans le film, le personnage de la vieille zoologiste canadienne, Grace Lajoie, dit même de l’humanité: « L’homme est un nuisible. Je fais tout pour oublier que j’appartiens à cette race cupide! » Et pourtant, si on veut « sauver les meubles », ne faudrait-il pas que l’humanité commence par se réconcilier avec elle-même? Car le plus fragile des protagonistes du drame qui est en train de se jouer c’est bien l’humanité.

Et des 10 milliards d’humains évoqués pour 2075, la population de la Terre pourrait bien s’en trouver amputée d’une grosse partie, à l’échelle de quelques générations, à l’aube du siècle prochain, diminution conséquence des impacts sociétaire des réchauffement climatique.

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