L’expression « fin du monde » désigne le moment supposé d’une destruction de l’univers, de la Terre, ou de la seule humanité.
On retrouve ce thème dans de nombreuses religions, philosophies et mythologies.
Extinction de l’Homme
Elle peut tout d’abord découler de l’activité humaine (pollution, épuisement des ressources naturelles, effet de serre). Le réchauffement climatique est susceptible d’entraîner une diminution de l’oxygène dans l’air par mort du plancton et une libération de sulfure d’hydrogène mortel pour la majorité des organismes.
Vision apocalyptique de la Terre après une extinction de la race humaine
En dehors des effets de l’activité humaine, toute espèce est amenée à disparaître suivant les lois de l’évolution. L’espèce humaine est la dernière branche des Homo, ce qui indiquerait une évolution en « impasse », une extinction dans quelques centaines de milliers d’années (bien que le fait que certaines espèces animales soient quasiment inchangées depuis des millions d’années peut relativiser la chose). Voir aussi l’argument de l’apocalypse, une théorie probabiliste.
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Destruction de la Terre
Concernant la destruction de la planète, ou en tout cas d’une grande partie de toutes les formes de vie, plusieurs scénarios sont évoqués :
Série d’impacts suite à la collision de la Terre avec un astéroïde géocroiseur ou une comète.
Un astéroïde filant tout droit vers la planète Terre
Ce scénario inquiétant fait partie des hypothèses les plus sérieuses pour expliquer l’extinction des dinosaures ainsi que d’autres extinctions passées, et fait l’objet d’une attention particulière.
Une intervention humaine serait éventuellement susceptible de l’éviter : bombe, laser, voile solaire, collision cinétique, propulsion classique, solaire, ionique… afin de dévier, accélérer, ralentir, ou détruire l’astéroïde dangereux.
De ce fait, certains organismes scrutent le ciel afin de repérer les astéroïdes qui seraient susceptibles de frapper la Terre à plus ou moins longue échéance.
La fréquence de ce type de phénomènes semble relativement brève à l’échelle astronomique : de quelques centaines de milliers d’années à quelques centaines de millions d’années selon les énergies d’impact. Beaucoup de traces, bien qu’érodées par le temps, sont encore visibles sur la surface terrestre.
Le refroidissement du noyau terrestre entrainant la fin du champ magnétique terrestre.
Le champ magnétique de la Terre
La fin du champ magnétique laisserait le vent solaire pénétrer dans l’atmosphère terrestre, bombardant la surface terrestre de particules énergétiques dont l’augmentation deviendrait potentiellement dangereuse. Les formes de vies alors présentes à cette époque devront se protéger ou périr. Cependant, la diminution du champ magnétique devrait être extrêmement progressive, laissant à l’évolution le temps de faire son œuvre. L’étude de l’histoire terrestre montre qu’une inversion de champ magnétique n’a jamais eu de conséquence fâcheuse sur les espèces. Mais inversion n’est pas disparition.
La disparition de l’atmosphère par fuite vers l’espace.
La Terre perd actuellement environ 3 kg d’hydrogène et 50 g d’hélium par seconde ce qui est très peu mais une petite fuite finit par peser aux échelles de temps géologiques.
Plusieurs phénomènes se conjuguent pour expliquer ces fuites auxquelles, par exemple, est due la très faible pression actuelle sur Mars. Ainsi, il est prévu, concomitamment à l’augmentation de la luminosité du Soleil, que la Terre devienne un désert total dans environ 2 milliards d’années après que les océans se seront asséchés.
L’évolution stellaire indique que le Soleil durant « sa vie » sur la séquence principale, augmente lentement sa puissance au rythme de 1% tout les 90 à 100 millions d’années.
Le soleil augmente considérablement son volume et brûle notre planète
Dans environ 1 milliard d’années, le climat de type terrestre ne pourra plus être maintenu, et la Terre deviendra une étuve. Ensuite, la vapeur d’eau sera progressivement décomposée par les ultraviolets solaires en hydrogène et oxygène, l’hydrogène finira par s’échapper dans l’espace et l’oxygène à se combiner aux roches de par les hautes températures de surface.
La Terre connaitra alors un destin similaire à sa « planète sœur » Vénus.
Au bout de cette lente augmentation de la puissance solaire, le Soleil quittera alors la séquence principale, et sa puissance augmentera encore plus vite comme sa taille. Il passera par une phase de géante rouge et verra son volume considérablement augmenter.